Dans mon château d'insomnie, détruit par ta vague

Avant tout, je dois vous informer que ce n'est pas moi qui écrit cette fic, mais c'est une fic que j'ai trouvé sur le net. Sur ceux, bonne lecture, jespere que ca vous plaira. Je tiens aussi a vous signaler, que cette histoire ne fera que 3 chapitres etant donné que la personne qui l'a imaginé s'est arreté là.

Disclaimer: ... Degrassi m'appartient autant que la recette du Coke. C'est intriguant pis on veut l'avoir, mais pas au point d'en crever...

Description : Alex/Ellie... oui je sais, ce n’est pas commun, mais vous êtes prévenus! Si vous aimez pas, lisez pas! Sentez-vous pas forcés juste à cause du soldat en uniforme qui vous vise avec son shotgun.

Chapitre Un – Deux solitudes...

Les cris l’énervaient plus que tout. Le pire, c’était cette espèce de déchirement vocal, ce hurlement strident de douleur. Puis suivaient les larmes, ces sanglots atroces qui secouaient la poitrine de sa mère alors que son beau-père allait cuver son vin plus loin. Ce sang sur le plancher, cette eau salée sur ses joues, cette odeur de bière qu’elle croyait incrustée dans ses vêtements à jamais...

Oh personne ne s’en doutait. À part Jay, et puis cette salope d’Emma qui l’avait poussée à bout, personne ne savait. Parce que de toute façon il ne la frappait jamais, elle. Il n’était pas assez stupide pour lever sa main sur elle, parce qu’elle se défendait. Elle l’avait frappé, une fois. Elle était arrivée à l’école avec son œil au beurre noir, fière d’avoir contre-attaquer. Et Jay lui avait dit que si son beau-père la battait encore, il irait le tuer. Elle avait trouvé ça mignon, dans le temps, elle avait cru qu’il ne voulait que la protéger.

Mais Jay était seulement plein de violence. Après la fusillade, il ressemblait à un psychopathe sans émotions. Il ne pensait ni à Jimmy, ni à tous ces élèves traumatisés qui avaient vu leur vie menacée par un fou qui tenait un fusil pointé sur eux. Et tout ça à cause de leur humiliation, de leur plan qu’ils trouvaient si drôle et qui lui donnait maintenant envie de mourir. Elle ne devenait pas sentimentale : elle acceptait simplement sa culpabilité et son état d’humaine. C’est tout.

Et comme Jay ne le comprenait pas, et comme il en reparlait toujours, il la rendait malade. Elle ne pouvait tout simplement plus le supporter. C’était comme si son âme entière se rebellait contre elle, et elle avait beau l’aimer, il ne valait pas plus que sa vie à elle. Pas qu’elle pensait au suicide, non, mais elle savait bien qu’à chaque fois qu’il la quittait, elle sentait qu’elle avait joué un rôle, et ils s’étaient jurés de ne jamais mentir.

Et cette seule promesse, qui la retenait de le quitter, avait exploser lorsqu'elle avait appris ce qu'Amy avait fait. Son amie qui l'avait trahie, qui avait bien pu se moquer d'elle. Même si elle ne l'aimait plus, Jay, elle ne pouvait pas empêcher la jalousie d'entrer dans son âme et de transformer chaque parcelle de son être en violence.

Alors ce soir-là, quand il l’a appelé, avec sa voix rude qui coulait sur ses problèmes à elle, avec sa mère en bas, qui ne parlait pas trop fort pour éviter une seconde crise, avec ses couvertures remontées jusqu’au cou, avec ces tremblements dans tout son corps et dans sa voix, avec ces larmes aux coins des yeux et cette douleur à la poitrine, elle décida d’arrêter.

« Tu sais pas ce que tu dis, Lexxi... On s'aime, tous les deux. On se revoit demain, tu vas voir, on est bien ensemble. »

Et il raccrocha.

Alex savait bien que ça ne passerait pas. Pas cette fois-là. C’est vrai que souvent elle s’était dit ça, souvent elle l’avait laissé tomber un soir pour se réfugier dans ses bras le lendemain, après avoir pansé les blessures de sa mère en se demandant par quel amour maudit elle restait. Et elle craignait d’aimer autant qu’elle, qu’un jour Jay la frapperait, et qu’elle lui lancerait l’avantage, et qu’elle tomberait dans ce pathétique quotidien que sa mère subissait.

Mais là c’était différent. Tout l’était. Il y avait trop de désaccords, pas assez de compréhension, trop de jugements et pas assez de conversations. Elle fuyait les dialogues avec Jay parce que depuis quelques temps ils étaient devenus des monologues emplis d’indifférence et qu’elle ne pouvait plus le supporter. Non, ce n’était pas parce qu’elle se tenait avec des gens populaires qu’elle était comme ça. Elle n’allait pas se mettre à pleurer et aller voir Jimmy à l’hôpital pour lui demander pardon d’avoir détruit sa vie. Elle ne regardait pas Hazel dans les yeux, quand elle la croisait, elle baissait le regard. Pas par honte, ni par crainte, mais par respect. Elle ne pouvait pas réparer ses torts : elle pouvait quand même garder un peu d’humilité.

Elle ferma les yeux, déposa le téléphone près d’elle et s’endormit rapidement, calmée parce que maintenant elle était seule, maintenant elle avait le droit ultime de respirer sans que Jay ne revienne dans ses pensées en tout temps. Être célibataire, ce ne devait pas être la fin du monde.

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Le silence, le vide, l’affreux vide. Sa vie entière se limitait au vide. L’absence de Sean se représentait dans chaque recoin de l’appartement. Tout le monde l’avait regardée comme si elle ne l’encourageait pas à partir. Non, elle ne voulait pas qu’il s’en aille : il était ce qui l’avait aidé le plus dans sa vie et elle dépendait de lui. Elle était là, pourquoi devait-il partir ? Peut-être qu’il ne l’aimait pas assez pour affronter le monde à ses côtés.

Elle retourna dans la chambre, sachant qu’elle ne dormirait pas. Les insomnies étaient trop fréquentes pour qu’elle les oublie. Comment allait-elle payer l’appartement seule ? Et surtout comme allait-elle réussir à arrêter tout ce qu’elle faisait avant si personne n’était là pour elle ?

Marco ? Il était bien trop occupé, Monsieur le Président avait maintenant un amoureux et il avait des responsabilités qui l’empêchaient de s’occuper d’autre chose que de sa vie à lui. Oui, c’était mal de penser ça de son meilleur ami. Mais il n’était pas là, elle avait besoin de lui et il valait mieux mettre le blâme sur lui plutôt que sur elle. Parce qu’elle n’était pas assez forte pour l’endosser.

Ashley ? Toujours avec Craig. Encore et encore avec Craig. Et puis quand elle était avec Ellie, elle racontait ce qu’elle avait fait avec Craig. Même à son groupe de discussion, le phantôme de Craig la suivait. Elle ne lui en voulait pas, non. Mais parfois, elle aurait voulu que sa vie à elle tourne autour de quelqu'un d'autre que ces étrangers avec qui elle évoluait.

Et Sean qui était parti... Il n’y avait plus rien pour elle.

Plus rien que le silence, le vide, l’affreux vide...

Et la lame.

La lame qui ne trompe jamais.

Elle s’étendit dans son lit, ferma la lumière et résista une journée de plus à son irrépressible envie de souffrir pour oublier qu’elle souffrait.

Comme il était dur d’être seule, la nuit !

Trop bon! Trop bien écrit ! Bref J'Adore =)

c'est pas mal mais t'as trouvé ça ou?? lol

j'aime vriament lH'istoire a date elle est vriament bonne et comme quelqu'un l'a dit c'est vraiment bien écrit!!

Chapitre Deux – Lendemain de veille

La porte de son casier claqua contre la porte voisine et elle se recula rapidement. Jay était près, trop près. Il la fixait, un sourire aux lèvres, persuadé qu’elle agirait comme si rien ne s’était passé. Elle referma sa case et repartit, silencieuse. Il n’y avait rien à ajouter. Tout avait été dit, et le reste ne méritait même pas qu’on s’y arrête. Elle continua son chemin, sentant sa présence qui la suivait comme un petit chien. Elle eut envie de se retourner et de lui dire de tout oublier. Mais elle ne pouvait pas en supporter plus. C’était son choix et si ça ne lui plaisait pas à lui, ça ne changeait rien.

Il attrapa son bras pour lui faire face. Elle se retourna rapidement.

« Quoi ? »

« Qu’est-ce que t’as toi, hen ? »

« C’est fini okay ? Bye. »

Elle recommença à marcher. L’air semblait plus léger et la solitude, plus normale. Sa vie à elle changeait, enfin. Pendant quelques secondes, elle en oublia même qu'elle vivait encore chez elle, qu'elle allait ré-entendre bientôt les cris, la bagarre, le sang. Elle entra dans son cours la tête haute, comme toujours, satisfaite d'être libérée de tout. Jay semblait être un poids énorme qui venait de s'écraser sur le sol, et c'était tant mieux.

Mais son visage se transforma lorsqu'elle vit les regards que les gens lui envoyaient. Soit ils disaient "Comme elle fait pitié!", soit ils lui riaient carrément au visage. Elle se détourna, s'assit à son pupitre et fit mine de ne pas s'en soucier, alors qu'au fond tout lui rappellait que sa solitude s'imposait même avec ses amis. À part Jay et Amy, le monde lui était éloigné. Marco et les autres n'étaient que des figurants, et elle n'avait aucune envie d'aller avec eux où que ce soit. Soudainement, la solitude lui parut un autre poids, mais elle se jura qu'elle n'avait besoin de personne.

Après quoi elle sortit son cahier de notes et se mit à barbouiller n'importe quoi pour s'empêcher de penser qu'elle allait vivre en tête-à-tête avec elle-même pendant longtemps.

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Ellie s'endormait. Le sommeil la quittait trop souvent la nuit, pour revenir comme une bouée le jour. Elle se força à avaler une autre bouchée de son sandwich pendant qu'Ashley finissait le récit de sa soirée avec Craig. Elle tenta de poser quelques questions bien placées, pour avoir l'air intéressée ou du moins, d'écouter ce que son amie racontait. Mais en vérité, elle s'en foutait.

Elle sentait encore la brûlure sur son bras, à l'endroit où elle s'était coupée. C'était sans intentions, juste une éraflure sur un clou qui dépassait dans l'appartement. C'était sans intentions mais c'était là, et ça incendiait son esprit. Elle tenta encore de se concentrer sur la voix d'Ashley, mais son amie s'était tût. Elle n'aurait pas su dire depuis quand, et cela la gênait un peu.

"Ellie, ça va?"

"Oui, oui. Juste un peu d'insomnie, c'est rien."

Elle s'excusa et quitta la table où Craig venait juste de s'assoir. Elle se dirigea vers les toilettes de l'école, ayant besoin d'une solitude plus réelle, plus présente, plus frappante. Elle s'enferma dans une cabine, la tête dans les mains, les idées éparpillées dans son être. Elle entendit la porte s'ouvrir, puis, un grand silence. Elle cessa de bouger, comme si elle était dans l'illégalité parce qu'elle se tenaitdans l'anonymat. Elle entendit un ou deux soupirs, quelques froissements de douleur. Ellie se permit de sortir de la cabine, ne supportant plus de ne pas savoir qui partageait sa solitude.

Alex se retourna rapidement, eut l'air surprise avant de se recomposer un visage de colère. Elle reporta son attention sur le miroir où elle se regardait, la lèvre inférieure qui saignait. Comme si elle était attirée par le sang, Ellie s'approcha d'elle.

"Qu'est-ce qui est arrivé?"

"Rien."

La question d'Ellie l'avait déstabilisée et Alex ne put s'empêcher de contre-attaquer.

"Et pis toi, Ellie, c'pas trop dur d'accepter que Sean préfère des alcooliques finis plutôt que toi?"

Ellie se retourna.

"Et toi, c'pas trop dur d'accepter que t'a une MTS parce que ta meilleure amie a coucher avec ton chum?"

Alex s'arrêta net, se retourna vers Ellie.

"Fais-moi pas chier, Ellie."

La rouquine la fixa sans rien dire, et elle n'évita même pas son premier coup de poing. Alex leva le poing pour frapper encore, elle vit le regard terrifié d'Ellie qui tentait pourtant d'avoir l'air brave et prête à se battre. Elle se revit avec son beau-père, baissa le bras. La porte de la salle de bain s'ouvrit, et les deux filles cessèrent de bouger. Mme Hatzilakos les regarda, aperçut le sang qui coulait de la lèvre d'Ellie. Elle referma la porte, mit sa main sur sa hanche et fixa les deux adolescentes qui n'osaient plus dire un mot.

"Qu'est-ce qui se passe ici?"

"Rien."

Alex se recula lentement sans baisser son regard. Elle savait que quoi qu'elle dirait, elle aurait droit à au moins une semaine de suspension. Elle ne s'attendait pas à ce qu'Ellie en ait une, par exemple. Mais les deux filles ne rétorquèrent rien, elles ne tentèrent pas de se justifier alors que la directrice les envoyait toutes deux à la retenue pendant quelques jours. La rouquine se nettoya le visage lentement alors qu'Alex sortait de la salle de bain des filles, sans savoir ce qui l'attendait.

Elle n'était pas du genre à faire des excuses, mais elle s'était laissée emportée. Elle soupira, sortit de l'école et se dirigea vers le parc où elle allait s'installer lorsqu'elle manquait des cours. Tant qu'à se faire expulser, elle se dit qu'il valait mieux que ce soit pour une autre raison que d'avoir frapper Ellie Nash.

Ellie retourna à ses cours sans dire un mot, et ne répondit pas quand Marco et Ashley lui demandèrent ce qui s'était passé. S'ils ne s'intéressaient pas à elle quand rien ne se passait, pourquoi est-ce qu'elle leur parlerait les autres jours? Elle soupira, s'installa à son pupitre et gribouilla dans son cahier quelques poèmes sans que rien de vraiment bon ne sorte. Elle sentait une douleur sourde dans sa lèvre, encore plus forte que celle de l'égratignure sur son bras. Elle ferma les yeux et attendit que la cloche sonne avant d'aller se cacher dans l'appartement, priant pour avoir la force de ne pas prendre la lame ce soir-là, comme elle le faisait toujours.

c'est vraiment trop bon comme histoire et je le redit j'aime vraiment la façon que c'est écrit.

ouais elle est vraiment bien cette fiction !!!

Y'a pas 1 troisieme volet Morgui ??

C'est clair que c'est une super histoire vraiment bien écrite, félicitation à l'auteur

Si il y en avait bien un troisieme, mais il n'est plus disponible,
I'm sorry

oh.. c'est triste ça mais bon cE'st pas plsu grave on va tous survivre!!